Les évolutions récentes en matière de biomédecine ont participé à la reconnaissance progressive de l'autonomie juridique de l'enfant à naître au regard du droit civil. Le concept de dignité humaine est largement mis en avant dans le débat existant autour de cette question. Si l'on accorde un caractère absolu à la dignité humaine, son intégration jurisprudentielle n'en reste pas moins problématique en raison de l'imprécision qui la caractérise. Ce principe de dignité, aussi immuable soit-il, peut-il légitimer des limitations à la liberté individuelle ?
I. – L’AUTONOMIE JURIDIQUE DE L’ENFANT NÉ HANDICAPÉ A. – Une vision moderne du droit B. – L’autonomie juridique de l’enfant à naître et la responsabilité civile II. – « FONDAMENTALISATION » DU DROIT CIVIL ET « PERVERSION » DES DROITS DE L’HOMME A. – Le droit civil et le concept de dignité de la personne B. – L’ambiguïté du concept de dignité de la personne au regard des droits de l’homme
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