TY  - EJOUR
AU  - Cartier, Emmanuel
ET  - 
LA  - Français
PB  - LEH Edition
PY  - 2024
TI  - La question prioritaire de constitutionnalité (QPC) dans la jurisprudence ordinale pharmaceutique
T2  - 
N2  - RésuméMalgré une configuration contentieuse en apparence propice au développement du contentieux de la QPC, le contentieux présent devant les instances ordinales de la pharmacie, à la différence du contentieux pénal et en dépit d’une logique d’assimilation, s’avère assez pauvre. Cette pauvreté se retrouve tant à la base, au niveau des instances régionales et de l’instance centrale du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, qu’au sommet, qu’il s’agisse du filtrage des QPC par le Conseil d’État et la Cour de cassation ou des QPC ayant fait l’objet d’un renvoi au Conseil constitutionnel par ces derniers. Cette pauvreté de l’usage de cette voie de droit pourtant assez simple à mobiliser s’explique sans doute par la concurrence d’autres voies plus classiques (les moyens d’inconventionnalité ou d’euroincompatibilité), voire par une méconnaissance de la procédure par les justiciables pharmaciens et/ou leur conseil. À cela s’ajoute sans doute aussi l’obstacle du premier filtre du juge du fond très difficileà passer, a fortiori quand la présidence de la formation de jugement relève d’un membre du Conseil d’État (en appel) ou d’un magistrat administratif (en première instance), sans doute désireux de filtrer aussi bien et aussi fort que le fait son institution de rattachement d’origine (pour le premier) ou de référence (pour le second).Mots-clésQuestion prioritaire de constitutionnalité – QPC – Contentieux constitutionnel – Ordre des pharmaciens – Conseil constitutionnel – Droits et libertés fondamentaux – Contentieux disciplinaire – ConstitutionAbstractDespite a litigation configuration that appears to be conducive to the development of QPC litigation, the litigation before the professional orders of pharmacists, unlike criminal litigation and despite a logic of assimilation, is rather poor. This poverty can be seen both at the base, at the level of the regional bodies and the central body of the Conseil national de l’ordre des pharmaciens, and at the top, whether we are talking about the filtering of QPCs by the Conseil d’État and the Cour de cassation or QPCs that have been referred to the Conseil constitutionnel by the latter. This low level of use of this legal recourse, despite the fact that it is fairly simple to use, is no doubt due to competition from other, more traditional remedies («arguments of unconstitutionality» or «euro-incompatibility»), or even to a lack of familiarity with the procedure on the part of litigants who are pharmacists and/or their counsel. There is also the obstacle of the initial filtering by the trial judge, which is very difficult to overcome, especially when the presiding judge is a member of the Conseil d’Etat (on appeal) or an administrative judge (at first instance), who is no doubt keen to filter the case as well and as strongly as his or her original (in the case of the former) or reference (in the case of the latter) institution.KeywordsPriority question on constitutional issue – Constitutional litigation – Order of pharmacists – Constitutional Council – Fundamental rights and freedoms – Disciplinary litigation – French Constitution 
PP  - Bordeaux
ID  - bnds-12346
L2  - https://www.bnds.fr/edition-numerique/revue/pdp/pdp-11/la-question-prioritaire-de-constitutionnalite-qpc-dans-la-jurisprudence-ordinale-pharmaceutique-12346.html
SN  - 978-2-84874-902-0
SP  - 325
EP  - 337