TY - EJOUR ET - LA - Français PB - LEH Edition PY - 2007 TI - Revue sociologie santé n° 26 - Système de santé et discours profanes (Enjeux de santé et sociologie 2) T2 - Enjeux de santé et sociologie (vol. 2) N2 - Dans Les règles de la méthode sociologique3, Durkheim tente de distinguer le normal et le pathologique dans les sociétés à partir de l’exemple de la santé et de la maladie. « La santé est ce qui est désirable. » est-ce un « heureux développement des forces vitales », une adaptation de l’organisme à son milieu, ce qui donne des meilleures chances de survie ? Pour Durkheim, elle n’est pas seule à produire ce résultat. La maladie est « quelque chose d’évitable qui n’est pas impliquée dans la constitution régulière de l’être vivant. De ce fait Durkheim la distingue de la « monstruosité » qui est plutôt de l’ordre du handicap. La maladie peut adapter autrement y compris par l’immunité qu’elle peut conférer. Les formes les plus générales sont normales, les autres sont morbides ou pathologiques. Le type normal est confondu avec le type moyen et donc variable selon les milieux, dans l’espace et le temps : une définition qui a pu être qualifiée de « statistique »4. Durkheim réfute la maladie comme accident car ce serait la négation de toute science. La relation entre la santé et la maladie est la métaphore organiciste des relations entre le normal et le pathologique dans la société : elle pouvait tout à fait ouvrir le champ de la santé à la recherche sociologique puisqu’il met l’accent sur les variables sociales, historiques et culturelles. Bien qu’il ait également ouvert le champ de la sociologie au crime considéré sous l’angle de la peine, l’incrimination comme objet sociologique ne s’est imposé que récemment5. Le corps médical a monopolisé le champ de la santé y compris tout ce qui n’était pas directement lié à la maladie comme la sexualité, l’alimentation… PP - Bordeaux ID - bnds-7421 L2 - https://www.bnds.fr/edition-numerique/revue/rss/rss-26/ SN - 2427-7258 SP - 0 EP - 0