TY  - EJOUR
AU  - Bioulac, Bernard
ET  - 
LA  - Français
PB  - LEH Edition
PY  - 2018
TI  - Enjeux et risques des neurosciences : l’homme augmenté ?
T2  - 
N2  - RésuméLes progrès accomplis dans le champ de la biologie, et particulièrement celui des neurosciences, ont acutisé l’immémorial désir de l’homme d’accroître ses capacités physiques et surtout psychiques. Il est louable d’utiliser les avancées neuroscientifiques pour réparer, remplacer, voire améliorer, des ensembles neuronaux ou des circuits défaillants. Ainsi, la stimulation cérébrale profonde (SCP) de cibles appropriées contrecarre l’activité anormale qui émerge dans certains réseaux. La SCP est alors un outil thérapeutique pour différentes pathologies : douleur, maladie de Parkinson, dystonie, trouble obsessionnel compulsif, dépression… Mais elle peut être dévoyée à des fins de manipulations comportementales… Par ailleurs, le développement des interfaces cerveau-machines (ICM) a ouvert un nouveau champ de stratégies pour traiter des déficits sensori-moteurs (hémiplégie, paraplégie, maladie de Charcot…) Il s’agit d’utiliser l’activité neuronale pour interagir avec un bras ou un doigt robotique, un exosquelette, un fauteuil roulant ou un clavier pour sélectionner des lettres ou des mots.Au-delà de ces applications pertinentes il y a le saut vers la pensée transhumaniste. Ce courant imagine la mise en oeuvre de machines productrices d’intelligence artificielle (IA) « interfacées » avec l’homme et son cerveau. Cette fusion fera de nous des êtres hybrides avec l’accés à des ressources infinies disponibles sur un « nuage / cloud ». Ainsi naîtra l’homme augmenté ou homme 2.0. La neuroéthique sera-t-elle capable d’encadrer cette nouvelle vision prométhéenne ?Mots-clésProgrès neuroscientifiques – Neuroéthique – Réparer – Remplacer – Rétablir – Stimulation cérébrale profonde – Robotique – Interface cerveau-machine – Technologies convergentes – Transhumanisme – Homme augmentéAbstractThe huge progresses accomplished in biology and, more particularly, in neurosciences have constantly enhanced the immemorial desire of man to increase their physical and psychic capacities. It is pertinent to use the neuroscientific advances to repair or replace an altered neuronal ensemble or to restore a deficient network. In this vein, the deep brain stimulation (DBS) applied to specific targets could thwart the abnormal activity that emerges in some networks. DBS becomes, then, a therapeuthic tool used in different pathologies: pain, Parkinson’s disease, dystonia, obsessional compulsive disorder, depression… However, one must keep in mind that DBS could be embezzled towards behavioral manipulations… In an other hand, the development of brain-computer interface (BCI) has opened new fields of therapeutic strategies for severe sensory-motor disorders (hemiplegia, paraplegia, amyotrophic lateral sclerosis…). In these cases one uses the neuronal activity to interact with a robotic arm or hand, an exoskeleton, a wheelchair, or a keyboard to select letters or words.Beyond these necessary applications occurs “the jump towards the transhumanist thinking”. This way of thinking imagines to implement machines producing artificial intelligence (IA) interfaced with human brain. Such a fusion will transform us into hybrid beings connected with a cloud where are located infinite resources. Thus will appear “the augmented man or man 2.0”. Will neuroethics succeed to frame this new promethean vision ?KeywordsNeuroscientific progress – Neuroethics – To Repair – To Replace – To Restore – Deep brain stimulation – Robotics – Brain Computer-Interface – NBIC – Transhumanism – Augmented man
PP  - Bordeaux
ID  - bnds-8260
L2  - https://www.bnds.fr/edition-numerique/revue/rgdm/rgdm-68/enjeux-et-risques-des-neurosciences-l-homme-augmente-8260.html
SN  - 
SP  - 29
EP  - 36