CAC

Il existe 21 centres anticancéreux en France pour une capacité de quelque 4 500 lits et plus de 150 000 admissions annuelles. Les CAC relèvent d'une ordonnance du 1er octobre 1945 qui les érige en établissements privés autonomes. Les centres de lutte contre le cancer avaient, en effet, été créés par une loi de 1923 qui en avait fait des établissements spécialisés, mais encore dépendants des hôpitaux généraux de villes universitaires. De 1923 à 1928, 14 centres furent ouverts et en partie subventionnés par les bénéfices du Pari mutuel urbain (PMU). Les CAC sont administrés par un CA, présidé par le préfet de département de la ville où ils ont leur siège. Un directeur médical, qui dispose de l'apport d'un secrétaire général de formation administrative et gestionnaire, dirige les CAC. Les CAC participent de droit au service public hospitalier. Un rapport de l'IGAS (SA/HQ/EQ-11, n° 93-158, décembre 1993) se prononce pour une réforme des CAC, mais reste très vague quant aux mesures proposées. Les CAC sont devenus des CLCC* de par l'ordonnance hospitalière du 2 mai 2005.