Le projet de loi de bioéthique comporte quelques entorses à l'éthique, qui sont d'autant plus regrettables qu'elles sont inutiles ! Est-il logique de persister dans la recherche sur l'embryon alors que les cellules souches adultes reprogrammées (iPS) offrent une alternative bien plus prometteuse ? De dispenser les couples candidats à l'AMP de donner des gages de la stabilité de leur couple, alors que les dégâts résultant pour les enfants de l'instabilité parentale sont bien connus ? De continuer à conserver des embryons alors qu'il est possible de ne concevoir que le nombre d'embryons à implanter immédiatement ? De fabriquer un bébé médicament quand le frère malade pourrait trouver un donneur dans une banque de sang de cordon ? D'informer la femme enceinte pour exonérer le médecin au lieu de l'informer sur les moyens de prendre en charge son enfant peut-être handicapé ? Il apparaît que le projet de loi pourrait, sur de nombreux points, être facilement amélioré, pour que la loi ne soit pas seulement " bio ", mais, aussi, " éthique " !
I. – LA RECHERCHE SUR L’EMBRYON A. – Mettre fin à la recherche sur l’embryon B. – Au minimum : maintenir le principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon C. – Embryons et lignées de cellules souches embryonnaires II. – LE DIAGNOSTIC AVANT LA NAISSANCE A. – Diagnostic préimplantatoire B. – Diagnostic prénatal III. – L’ASSISTANCE MÉDICALE A LA PROCRÉATION A. – AMP, PACS et concubinage B. – Don de gamètes C. – Conservation des embryons
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