« Contenir par la « terreur », « épouvanter par la terreur du supplice » ; face à la menace d’épidémie de fièvre jaune, la peur a manifestement « pris » le contrôle des gouvernants français en 1821-22, au point que la peine de mort parait la seule voie possible pour « contenir le mal ». Dans ce climat d’inquiétude habilement entretenu, l’opposition politique a bien du mal à faire entendre sa voix contre les dispositions excessives du projet de loi de police sanitaire.