I. Terminus ad quo A. La place faite par l’ancien droit à l’enfant prématuré 1. Il paraît évident que lorsque le posthume décède avant de naître, le testament subsiste 2. Confrontée à ces décisions contradictoires, la doctrine hésite entre colère et étonnement B. La place du mari de la mère dans la conception 1. Le principe est constant et, en pratique, conforme aux lois de la nature 2. Bien que le mari soit admis à désavouer un enfant qui naît trop tôt, il ne l’est cependant pas dans tous les cas II. Terminus ad quem A. Les naissances tardives sous l’angle de la raison 1. « L’on tient, écrit Claude Serres, pour communément illégitime un enfant qui serait né dix ou onze mois après la mort du mari » 2. Passé ce délai, l’enfant cesse d’être légitime B. Les naissances tardives sous l’angle de la croyance 1. À ce titre, la théorie de l’enfant endormi est bien plus qu’une simple croyance populaire 2. Mais c’est précisément parce qu’elle repose sur une fiction, une présomption de paternité suffisamment étendue pour s’adapter à tous les cas, que la théorie de l’enfant endormi donne lieu aux descriptions les plus audacieuses
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