Procréer après la mort : brèves remarques sur l’interdiction de la procréation assistée post mortem

1. Les vivants peuvent-ils procréer avec les morts ?

2. Être vivant, un critère immuable de l’AMP

3. L’avenir de l’interdit

I. Une interdiction de l’AMP post mortem fragilisée

A. L’interdit de la procréation post mortem atténué par le législateur

4. La justification de l’interdiction

5. La désuétude de l’argument naturaliste

6. L’ambivalence de l’argument de l’intérêt de l’enfant

B. L’interdit du transfert d’embryons et de gamètes post mortem altéré par le juge

7. L’indisponibilité du matériel biologique de la personne décédée

8. L’ombre de l’incohérence

II. Une interdiction de l’AMP post mortem dépassée

A. L’encadrement de l’utilisation des gamètes et des embryons du défunt

9. La volonté du défunt

10. L’instauration de délais

B. La protection de l’enfant né d’une AMP post mortem

11. La filiation posthume

12. Le défi de la succession