La prise en charge des commotions cérébrales chez les joueurs de rugby professionnels
Il a toujours existé une certaine fascination des spectateurs de rugby à regarder des joueurs, toujours plus grands et forts, s’affronter sur un terrain, se percuter et parfois perdre connaissance sous la violence de l’affrontement. Cependant, même si la commotion cérébrale n’est pas une blessure nouvelle du rugby, aujourd’hui, elle inquiète particulièrement. Face à sa médiatisation et à l’arrêt de plus en plus précoce des carrières pour raison médicale, les instances dirigeantes du rugby ont dû se saisir du problème en créant des protocoles de prise en charge particuliers. Il s’agit ainsi d’effectuer un état des lieux de cette prise en charge au niveau médical, économique, juridique et social, et notamment de s’interroger sur la possibilité de voir apparaître, à l’avenir, des recours en responsabilité directement liés aux commotions cérébrales
ABRÉVIATIONS INTRODUCTION
Première partie – La multiplication des accidents corporels graves chez les joueurs professionnels de rugby I. Le rugby, un sport professionnel à l’origine de nombreuses blessures graves
A. La professionnalisation du rugby
B. Les « risques du métier » de rugbyman
II. La médiatisation d’une blessure particulière chez le joueur professionnel de rugby : la commotion cérébrale
A. De « l’évitement » à la « collision », une évolution du jeu mettant en lumière le phénomène de commotions cérébrales
B. La symptomatologie de la commotion cérébrale
Deuxième partie – La difficile prise en charge des joueurs professionnels de rugby victimes de commotions cérébrales I. La mise en place progressive d’une prise en charge spécifique des commotions cérébrales
A. Une prise en charge médicale en constante évolution
B. Une prise en charge financière complexe
II. Quel avenir pour les joueurs professionnels de rugby victimes de commotions cérébrales à répétition ?
A. La question de la prise en charge des séquelles des commotions cérébrales
B. Une possibilité de voir apparaître de plus en plus de recours en responsabilité
C. Quelques pistes de réflexion en faveur d’une amélioration de la prise en charge
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIÈRES