Résumé du mémoire :
En France, dans le domaine de la santé, il est un thème qui revient chaque année : le choix de décider de sa mort. Principalement, le débat tourne autour de l'euthanasie c'est-à-dire le droit de mettre fin à ses jours. Cette revendication démontre, de la part de certains malades dont les jours sont comptés, une volonté de mourir. Paradoxalement, la loi du 2 février 2016 renforce la volonté des personnes malades en fin de vie mais refuse catégoriquement l'euthanasie. Ce postulat pourrait être remis en cause avec la future révision des Lois bioéthiques en 2018.
Pour comprendre la position française en la matière, ce mémoire revient sur les différentes législations étrangères (les Pays-Bas, la Belgique, le Canada et la Suisse) et offre une approche comparative sur la manière dont la volonté de mourir des patients en fin de vie est exaucée. Il détaille le régime juridique et met en exergue les avantages des dispositifs utilisés, tels que l'euthanasie, l'assistance au suicide, l'aide médicale à mourir ou encore les soins palliatifs, mais également les dérives que peuvent engendrer de tels outils.
Ce mémoire fut réalisé par un auteur dont les convictions vis-à-vis de ce sujet étaient bien tranchées. Initialement favorable à un droit à l'euthanasie pour les patients en fin de vie, le travail de recherche lui a permis d'être plus prudent sur ce thème. La volonté de mourir des patients en fin de vie ne peut être entendue que si le système juridique qui l'encadre est optimal.
Mots clés :
Volonté, Mourir, Fin de vie, Droit comparé, Euthanasie