Le conflit entre l'éthique et la science dans la médecine régénérative
Le concept de « cellules souches »a été défini en 1945, lors des recherches scientifiques réalisées sur les rares survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima. Une cellule souche est une cellule capable de s’auto renouveler et de se différencier en d’autres types cellulaires.Des applications thérapeutiques majeures pourraient voir le jour, une fois le potentiel régénérateur de ces cellules maîtrisé, et permettre des réparations tissulaires et organiques d'une importance capitale pour la guérison de certaines maladies (maladies génétiques, cancers…). Si la médecine régénératrice revêt donc des enjeux médicaux majeurs, elle soulève aussi d’importantes questions éthiques, à propos notamment de l’utilisation des cellules souches embryonnaires. Les cellules souches adultes, et notamment celles du sang de cordon, suffisent-elles à nourrir les perspectives thérapeutiques et économiques promises, sans avoir recours aux cellules souches embryonnaires dont l’utilisation génère des résistances? L’objectif de ce mémoire est d’étudier comment la poursuite de recherches efficaces dans la médecine régénératrice peut se concilier avec la considération des principales préoccupations éthiques présentes dans ce domaine.
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE - LES CHAMPS NOUVEAUX DE LA MEDECINE REGENERATIVE
A. Les enjeux de la médecine régénérative
B. Différentes positions éthiques autour de la médecine régénérative et plus spécialement de la recherche sur les embryons
DEUXIEME PARTIE - COMPARAISONS INTERNATIONALES ET PROPOSITIONS POUR CONCILIER LES IMPERATIFS DE LA RECHERCHE ET LES CONSIDERATIONS ETHIQUES
A. Les régimes juridiques en France, en Europe, et aux Etats-Unis
B. Propositions rationnelles pour concilier la poursuite de la recherche dans la médecine régénératrice et les préoccupations éthiques relatives à ce domaine