Le respect de la culture funéraire face aux impératifs de santé publique
La conscience collective attribue au corps post-mortem une très grande valeur culturelle. Alors même que ce dernier est juridiquement une chose, il reste une chose respectable. Il est protégé par le législateur. Toutefois, face à une dépouille mortelle irradiante, la pratique française doit se retrancher derrière des impératifs de sécurité publique qui auront pour vocations d’altérer le statut de la dépouille. De la même manière que le traitement de la dépouille irradiante est une atteinte au patrimoine culturel attaché au corps post-mortem.
I. Le traitement de la dépouille irradiante, une atteinte au statut respectable culturellement reconnu au corps post mortem
A. Le statut de la dépouille mortelle : une chose respectable spécialement protégée
B. Le statut de la dépouille mortelle altéré pour cause de santé publique
II. Le traitement de la dépouille irradiante, une atteinte au patrimoine culturel attaché au corps post mortem
A. Les rituels funéraires, élément de patrimoine culturel immatériel
B. Un nécessaire aménagement des rites funéraires pour cause de santé publique