Histoire des contributions italiennes et françaises aux calculs dans les barèmes de réparation des dommages corporels
Le texte ci-dessous est celui d’une conférence prononcée le 25 octobre 2007 au usée d’Histoire de la médecine à Paris, sous l’égide de la Société des amis de la bibliothèque universitaire de médecine (SABIUM) et de la Société des amis du musée.
Le titre en était celui qui figure ci-dessus.
L’Italie est citée d’abord parce que les considérations arithmétiques initiales sur ce sujet sont dues à Giuseppe Gabrielli. Vient ensuite la France avec les travaux fondamentaux du professeur Victor Balthazard, de 1906 à 1944. Puis retour en Italie avec l’importante contribution de S. Guarino en 1965. Enfin, retour en France avec les travaux que Maurice Camhi a consacré à ce sujet depuis 1978 jusqu’à nos jours.
L’exposé met en évidence les efforts de ces chercheurs en vue d’une toujours plus grande cohérence rationnelle là où il faut calculer – car si riches que soient les barèmes, ils ne peuvent donner un taux d’incapacité dans tous les cas d’IPP complexe, c’est-à-dire dans ceux où il existe une intrication spatio-temporelle des taux y figurant déjà – afin de respecter un principe auquel ni la médecine ni le droit ne peuvent déroger : « A déficit égal, taux d’IPP égal. »