Le droit à la santé, qui comprend ici l'assistance pharmaceutique, a un statut de droit constitutionnel fondamental dans l'ordonnancement juridique brésilien et, comme tel, mérite et exige une pleine efficacité. Dans la pratique, les choses sont différentes : le citoyen doit recourir au pouvoir judiciaire pour que soit garanti son droit au traitement hospitalier, à l'hospitalisation, et même à recevoir les médicaments nécessaires à sa thérapie. L'omission et/ou l'inefficacité de l'État à prêter une assistance médico-pharmaceutique a donné lieu à un phénomène que l'on a appelé la judiciarisation de la santé, comprise comme la provocation et l'action du pouvoir judiciaire en faveur de l'effectivation de cette
assistance. Quand le Judiciaire impose à l'État qu'il fournisse un médicament, un service médical ou thérapeutique déterminés, il doit le faire avec précaution
afin de ne pas contrarier la Constitution et la loi, et de ne pas entraver le fonctionnement de la machine étatique. D'où la nécessaire analyse réalisée dans ce travail autour de la grande quantité de normes et entités relatives à la
prestation d'assistance médico-pharmaceutique, ainsi que la suggestion de critères à être observés dans les demandes concernant ce sujet.
I. – INTRODUCTION II. – LE DROIT À LA SANTÉ ET L’ASSISTANCE PHARMACEUTIQUE DANS LA CONSTITUTION FÉDÉRALE BRÉSILIENNE III. – LES LIMITES DE LA CONCRÉTISATION JUDICIAIRE DU DROIT À LA SANTÉ A. – Le principe de proportionnalité B. – Le principe du minimum vital contre le principe de « réserve du possible » IV. – L’EFFECTIVATION DU DROIT À LA SANTÉ ET À L’ASSISTANCE PHARMACEUTIQUE À TRAVERS L’INTERVENTION DU POUVOIR JUDICIAIRE : CRITÈRES A. – Observance du principe actif prescrit B. – Observance de l’existence du registre du médicament C. – Observance de la pertinence de la prescription dans le traitement du patient V. – CONCLUSION
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