La greffe de visage est depuis quelques temps un acte chirurgical fortement médiatisé. Cela s'explique par le caractère hautement symbolique de la face qui demeure la partie la plus exposée du corps humain et celle la plus rattachée à l'identité de la personne. Les médecins, dont le corps est le centre de toutes les préoccupations, ont obtenu des avancées spectaculaires dans le traitement des traumatismes de la face. Les juristes, eux, qui se soucient davantage de la personne et n'ont découvert que tardivement " l'existence du corps ", se révèlent d'une grande prudence dans l'approche de ces techniques d'allotransplantation de tissus composites. L'article se propose de faire un tour d'horizon transdisciplinaire sur ces questions délicates.
I. – L’AMBIVALENCE DE L’ACTE : SOIN CONTRE EXPÉRIMENTATION II. – LE PRÉLÈVEMENT DU VISAGE III. – LA RÉALISATION DE LA GREFFE
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