Alors que la biomédecine se voit conférer un rôle essentiel et croissant dans la recherche scientifique, depuis la découverte des progrès majeurs liés à la recherche sur l'embryon, la considération de ce dernier par le droit pose le dilemme entre la dignité humaine et l'exploitation de la vie. La loi n° 2011-814, du 7 juillet 2011, relative à la bioéthique, tente notamment de trouver, à propos de l'embryon, un équilibre entre le moralement acceptable et le scientifiquement bénéfique. Pourtant, comme les lois antérieures, la présente loi conserve une certaine fragilité entre la protection de l'embryon et son utilisation, le tout sans lui conférer un quelconque statut juridique.
I. – LA PROTECTION DE LA VIE EMBRYONNAIRE A. – La confirmation d’une protection juridique efficace B. – La persistance d’une protection juridique lacunaire II. – LA RÉIFICATION DE LA VIE EMBRYONNAIRE A. – Le droit en faveur du progrès scientifique B. – La dérive possible d’un droit trop économique par la brevetabilité
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