Les directives anticipées constituent un outil d'expression de la volonté du patient précieux à l'aide duquel ce dernier peut exercer son droit au refus de traitement de manière anticipée. La présente étude aspire à susciter une réflexion globale autour de ce sujet vivement débattu ces dernières années dans la plupart des États européens. Elle fait à cette fin le tour d'horizon des législations nationales européennes dans l'objectif de témoigner pas seulement de l'intérêt qu'éveille le sujet, mais aussi du manque d'uniformité quant aux approches adoptées par les législateurs nationaux dans la mesure où la place et la valeur accordées au refus anticipé de traitement peuvent varier d'un système juridique à l'autre selon le cadre normatif choisi. Or, si pour certains législateurs la simple reconnaissance d'une valeur indicative est suffisante pour faciliter la tâche de l'équipe soignante et sauvegarder la dignité du patient, pour d'autres le respect du principe d'autonomie de la personne implique nécessairement la mise en place des directives anticipées de valeur contraignante.
II. – Un outil juridique de valeur indicative au service du principe de bienfaisance du patient (France, Grèce) A. – L’encadrement juridique « souple » des directives anticipées, garant du respect des droits du patient B. – Les limites de la protection du patient « non-autonome » : lacunes de la loi ou remèdes au principe d’autonomie absolue ? II. – Un instrument d’humanisation des soins de valeur contraignante, fidèle au principe d’autonomie de la personne (Suisse, Belgique, Espagne, Luxembourg) A. – La validité juridique des directives anticipées, gage de sauvegarde du principe d’autonomie du patient B. – Les limites de la protection du patient « non-autonome » : frein ou feu vert au principe d’autonomie absolue ?
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