Inégalités, discrimination : l’apport des Lumières.
Un thème complexe, aux retombées inattendues : l’apport des « philosophes » en matière de discrimination s’avère en fait plus généreux qu’on n’aurait cru. Un assez sévère tangage conceptuel de la notion d’« homme », et les perfectionnements d’un scientisme éclairé, donnent en effet à l’humanisme de ce temps, outre une saveur diversement paradoxale, certaine propension discriminatoire un peu affirmée, d’autant plus prometteuse que bien intentionnée, qui sans lésine fructifiera dès la décennie révolutionnaire. La prise en compte de ce progrès déterminant aide à circonscrire, à titre accessoire, l’égalitarisme un peu mitigé des années 1750-1800.