Les progrès médicaux réalisés au cours des dernières décennies en matière de diagnostics anténatals ont assurément modifié les pratiques procréatives. La technicité et la multiplication des dispositifs et procédés médicaux ont en effet permis d’améliorer sensiblement la détection d’anomalies in utero grâce notamment au développement du diagnostic prénatal. Il est également possible aujourd’hui en amont d’anticiper ce risque d’anomalie en réalisant ex utero un diagnostic préimplantatoire avant l’implantation des embryons dans l’utérus de la mère. Il s’agit ainsi au travers de cette étude de s’interroger sur les possibilités d’accès à ces diagnostics pour mieux en comprendre les enjeux et les limites qui s’imposent.
I. – Le diagnostic prénatal
A. – Le diagnostic prénatal : une activité réglementée
B. – L’échec du diagnostic prénatal
II. – Le diagnostic préimplantatoire
A. – Le diagnostic préimplantatoire : un accès exceptionnel
B. – Le diagnostic préimplantatoire : des degrés variés d’acceptabilité