La volonté de supprimer l’influence des proches lors des prélèvements post mortem : regards croisés
Alors que les parlementaires sont en passe de réduire le rôle des proches lors des prélèvements post mortem suite à un amendement introduit dans le projet de loi relatif à la santé, requalifié projet de loi de modernisation de notre système de santé, adopté, pour le moment au stade du débat parlementaire, par l’Assemblée nationale, trois contributeurs réagissent sur les changements envisagés, la première d’un point de vue juridique, la seconde d’un point de vue clinique, en tant que coordinatrice hospitalière des prélèvements d’organes post mortem et, le troisième, d’un point de vue éthique. Que cette réforme soit ou non entérinée à l’issue du débat parlementaire, elle ne peut qu’interpeller sur le fondement juridique et éthique que l’on souhaite réellement donner à l’acte de «don»: altruiste ou civique?