Résumé
Non seulement les professionnels de santé doivent savoir si leur patient bénéficie d’une tutelle ou d’une autre mesure de protection juridique mais aussi discerner les pouvoirs des personnes en charge de leur mesure. Or le Code civil français et le Code de la santé publique ont sur ce sujet des règles dissonantes. Conscient de ces antinomies, le législateur a habilité le gouvernement, pour la seconde fois le 23 mars 2019, à simplifier et harmoniser le cadre juridique dans lequel est pris un acte médical sur le corps d’une personne protégée. Toutes les réflexions engagées par la doctrine et les pouvoirs publics (Défenseur des droits, missions interministérielles, etc.) révèlent des certitudes et des incertitudes. Aussi cette étude propose-t-elle clairement les options que devront trancher les rédacteurs de l’ordonnance à venir.
Mots-clés
Consentement aux soins – Trouble mental – Capacité juridique – Pouvoirs du tuteur – Office du juge des tutelles
Abstract
Not only health professionals need to know if their patient get tutelage or another legal protection measure but also discern the powers of people in charge of their measure. Yet the French civil code and the Public Health Code deal with this subject of dissonant rules. Conscious of these antinomies, the legislator authorized, for the second time March, 23rd 2019, the government to simplify and harmonize the legal framework in which is taken a medical act on the body of a protected person. The whole thoughts committed by the doctrine and the public authorities (Defender of Rights, Interministerial
Missions, etc.) reveal certainties and uncertainties. As well this study clearly suggests the options to be decided by the writers of the upcoming order.
Keywords
Consent to care – Mental discorder – Legal capacity – Prerogatives of the deputy – Office of the public guardian