Résumé
Le scandale de la Dépakine a mis en lumière les effets graves du Valproate de sodium, substance utilisée pour traiter l’épilepsie, sur les enfants in utero exposés durant la grossesse, en particulier des risques de malformation et des troubles du neurodéveloppement. Saisi par une association de victimes sur le fondement du dispositif de l’action de groupe en matière de produits de santé, le tribunal judiciaire de Paris vient de reconnaître la responsabilité du laboratoire Sanofi pour les dommages causés par ce médicament, tant en raison de la faute de l’industriel que du défaut de sécurité du produit.
Mots-clés
Dépakine (valproate de sodium) – Action de groupe – Dommage – Malformations – Troubles du neurodéveloppement – Défaut d’information et de vigilance – Responsabilité pour faute – Défaut du produit – Lien de causalité – Données scientifiques – Délai de prescription – Cause d’exonération – Risque de développement
Abstract
The Depakine scandal highlighted the serious effects of sodium Valproate, a substance used to treat epilepsy, on children exposed in utero during pregnancy, in particular the risk of malformation and neurodevelopmental disorders. A victims’ association brought a case before the Paris Court of Justice on the basis of the class action procedure. The Court recognized the responsibility of the Sanofi laboratory for the damage caused by this drug, both because of the manufacturer’s fault and because of the product’s defect.
Keywords
Depakine (Sodium Valproate) – Class Action – Damage – Malformations – Neurodevelopmental Disorders – Lack of Information and Vigilance – Fault-Based Liability – Product Defect – Causal Link – Scientific Data – Limitation Period – Cause for Exoneration – Development Risk