Un constat doit être dressé: celui de l'inadaptation des lois bioéthiques à certaines pratiques de la recherche biomédicale. Dès lors, faut-il légiférer? Une pause dans l'interventionnisme législatif ne serait-elle pas opportune? Le Conseil d'État, rendant publique sa réflexion sur la révision des lois bioéthiques préconise une amélioration des textes existants en y intégrant des aménagements. En outre, la tenue des États généraux de la bioéthique rend compte d'une quête de légitimité sociale croissante. Doit-on se réjouir de cette possibilité donnée au citoyen de s'exprimer sur la révision programmée de la loi ou doit-on paradoxalement y voir un danger pour nos libertés? N'est-ce pas pour la puissance technoscientifique un moyen subtil de s'autoriser un contrôle sur nos vies au nom de principes éthiques que nous aurions approuvés?
II. – L’ÉQUILIBRE LÉGISLATIF : PÉRENNITÉ OU BASCULEMENT ? A. – Les aménagements proposés B. – Les changements refusés et les questions en suspens II. – BIOÉTHIQUE ET DROIT : FAUT-IL CHANGER DE MÉTHODE ? A. – Les enjeux de la « gouvernance » en bioéthique B. – L’apport des états généraux au débat bioéthique
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