De jure corporis ou la réification du corps humain (n° 2)
Quel est le statut juridique du corps humain ? Le corps humain est-il propriété de l’État ? La réification du corps du sportif entraîne-t-elle une « marchandisation » ? Comment l’avancée du droit des mères à dis poser de leur corps conduit-elle à une réification des ventres ? Pourquoi le droit est-il déterminant de l’avenir génésique de l’humanité ? Autant de questions auxquelles les collaborateurs de cet ouvrage s’efforcent de trouver des réponses.
La définition de la notion de « réification juridique » en droit civil démontre que la polémique porte moins sur le ravalement de l’humain au rang de chose que sur la re-détermination des relations entre sujet et objet de droit.
La réification juridique du corps est obsédante dans le débat doctrinal actuel. Le refus de faire du corps humain un objet du commerce juridique est une solution récente et loin d’être absolue. La « sanctuarisation » de l’humain dans le Code pénal de 1994 permet désormais de mieux protéger l’intégrité de la personne physique.
La réification du corps humain en droit civil français, par Olivier THOLOZAN
Corpus id est persona ?, Réflexions à propos de la situation juridique du corps humain, par Antoine LECA
Recherche sur le statut du corps humain : Les principes de la domanialité publique pourraient-ils être appliqués au corps humain ?, par Guylène NICOLAS
À propos de la réification de la personne du sportif professionnel salarié, par Fabrice RIZZO
Le droit pénal face au corps humain : l’exemple de l’infraction de violences volontaires, par Édouard TILLET
La réification du corps dans la maternité, par Karine CHETRIT-ATLAN