Mots-clés : indemnisation du préjudice corporel – capacité pour agir – cécité
I. Le respect nécessaire des garanties procédurales offertes aux personnes vulnérables occulté par les juges du fond
A. Un rappel utile des règles protectrices édictées par le Code civil
B. Les difficultés liées à l’estimation valorisée du taux d’incapacité des personnes atteintes de cécité
II. Une décision en contradiction avec les dispositions les plus fondamentales relatives aux droits de l’homme, réformée sans surprise en appel
A. La difficile conciliation entre défaut de capacité pour agir et respect des droits fondamentaux
B. Une solution inacceptable réformée à juste titre par les juges du second degré