L'insémination artificielle a longtemps fait l'objet d'un rejet, tant sociétal que médical. Elle était perçue comme la révélation au grand jour de l'infertilité masculine, souvent associée à l'impuissance. Elle représentait également une injure vis-à-vis de l'institution du mariage. Peu à peu, la sexualité est dissociée de la procréation et l'on assiste à une prise en compte sociale du désir d'enfant. La condition du changement annoncé passera par une introduction de l'insémination artificielle dans les hôpitaux. Les juges ont du s'intéresser aux difficultés juridiques soulevées par les différents palliatifs médicaux à l'infertilité. En l'absence de consensus, des divergences de position importantes sont apparues jusqu'à l'adoption des lois bioéthique de 1994 qui sont venues réglementer l'ensemble de ces pratiques. La marge de manœuvre laissée aux tribunaux est désormais quasi-inexistante.
I. – L’INSÉMINATION ARTIFICIELLE, ATTEINTE A L’INSTITUTION DU MARIAGE A. – Connaissance et reconnaissance de l’insémination artificielle B. – L’insémination artificielle et les fondements naturels du mariage II. – L’INSÉMINATION ARTIFICIELLE, PALLIATIF MÉDICAL A L’INFERTILITÉ A. – La médicalisation du désir d’enfant B. – L’insémination artificielle, le juge et les acteurs sociaux
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