Au cours d'études réalisées lors du projet LEGIBIO, la faiblesse d'engagement des CHU dans la valorisation de leurs innovations a été révélée. Si l'on assiste à l'émergence d'une recherche hospitalière publique autonome, force est de constater un désintérêt pour sa protection, à l'exception de l'A.P de Paris. Comment expliquer ces difficultés dans l'application du droit de la propriété intellectuelle ? Dans un contexte de restriction budgétaire, les établissements hospitaliers hésitent à s'investir dans des activités dont le profit est loin d'être garanti. Par ailleurs, la peur de voir leur publication devancée par celle d'une autre équipe amène les chercheurs à sacrifier le recours au brevet, qui suppose une procédure longue et fastidieuse. Enfin, peut-on constater une incertitude pesant sur la propriété même des innovations en raison du cumul de fonctions des chercheurs hospitaliers et de l'ambiguïté relative au caractère attribuable ou non de l'innovation.
I. – INTRODUCTION II. – LES ÉTABLISSEMENTS HOSPITALIERS ONT UNE VOCATION SUBSIDIAIRE A S’IMPLIQUER DANS UNE ACTIVITÉ DE VALORISATION A. – Un faible engagement des C.H.U. dans la valorisation de leur activité de recherche pourtant dynamique B. – Les centres hospitaliers, établissements publics de santé III. – DES DIFFICULTÉS D’APPLICATION DU DROIT DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE A. – Une activité coûteuse au profit incertain B. – L’exclusion publication-protection réduit la capacité de valoriser l’innovation hospitalière C. – L’incertitude sur la propriété des innovations IV. – CONCLUSION
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