Les professionnels de santé sont exposés à divers risques de contamination dans l'exercice de leur profession. Le principe de précaution appelle la préconisation du dépistage qui permet aux autorités d'anticiper la conduite à tenir. Que faire lorsqu'il est positif ? Limiter l'activité, pousser à la reconversion professionnelle ? La question est délicate : les recommandations émises doivent rechercher un compromis entre les droits et responsabilités des soignants comme des patients. Le risque infectieux pourrait être limité si le personnel médical adoptait une attitude plus responsable : la couverture de la vaccination contre l'hépatite B représente plus de 90% des soignants mais les chirurgiens, qui sont les plus exposés, sont les moins couverts. Force est de constater l'absence de réponse aux convocations de la médecine du travail ainsi que la sous-déclaration des accidents d'exposition au sang. Le manque de temps et la complexité de la déclaration sont autant d'éléments rendant l'impasse difficilement surmontable.
I. – UN DÉPISTAGE POSITIF DOIT-IL ENGENDRER UNE LIMITATION D’ACTIVITÉ ? A. – Les modalités du dépistage B. – De la limitation d’activité à la reconversion professionnelle II. – PEUT-ON REMÉDIER A LA NÉGLIGENCE DU PERSONNEL MÉDICAL ? A. – Les enjeux de la vaccination contre l’hépatite B B. – L’absence de réponse aux convocations des médecins du travail C. – La sous-déclaration des accidents d’exposition au sang
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