Le début du XXI e siècle est marqué par une réflexion frénétique quant à l'avenir du système hospitalier. L'ordonnance du 2 mai 2005 s'inscrit dans cette logique : elle s'évertue à promouvoir la médicalisation de la gestion hospitalière, le recentrage des fonctions du conseil d'administration sur les questions stratégiques, l'intervention d'une administration provisoire en cas de carence des directions installées et la rénovation du statut des centres de lutte contre le cancer. Nonobstant ces innovations majeures, cette ordonnance s'avère incohérente du fait de compromis corporatistes inappropriés à l'intérêt général. Dès lors, son application par chaque établissement public de santé sera malaisée.
I. – LA VOLONTÉ DE MÉDICALISER LA GESTION HOSPITALIÈRE A. – La médicalisation de la décision B. – La médicalisation des recettes : les moyens seront proportionnel à l’activité C. – Les nouveaux pôles d’activités cliniques et médico-techniques : la médicalisation des dépenses III. – LE RECENTRAGE DES FONCTIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LES QUESTIONS FONDAMENTALES A. – Quelques modifications de détail dans la composition du conseil d’administration B. – Les modifications des compétences du conseil d’administration C. – Le nouveau régime financier : l’état prévisionnel des recettes et des dépenses III. – L’INTERVENTION D’UNE ADMINISTRATION PROVISOIRE A. – Les cas où l’administration provisoire est prévue B. – Les effets de l’administration provisoire C. – Le conseil général des établissements de santé IV. – LES CENTRES DE LUTTE CONTRE LE CANCER A. – Les missions pluridisciplinaires des centres anticancéreux B. – La composition du conseil d’administration C. – La répartition des compétences entre les organes de direction
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