Une patiente s'étant blessée en descendant d'une table d'examen radiographique décide d'engager une action civile contre son médecin et contre l'assureur de ce dernier. La Cour de cassation, qui aura à connaître de cette affaire le 9 novembre 1999 déboute la requérante en constatant l'absence d'anomalie de la table en cause, la contribution de la victime à son dommage, la descente de la table relevant de sa propre initiative ainsi que l'absence de faute du médecin. Si la Cour de cassation rejette la demande de la patiente, elle n'en consacre pas moins l'existence d'une responsabilité contractuelle du fait des choses en matière de contrat médical. L'idée d'imposer au médecin une obligation accessoire de sécurité du fait des matériels utilisés n'est pas nouvelle : la Cour fait une application somme toute classique de la jurisprudence " Planète Wattohm ". Cette décision aura, à n'en pas douter, une incidence sur la responsabilité médicale.
Revue générale de droit médical
numéro 3, mai 2000
Urgence et thérapie : rigueur et évolution du droit
Christian Byk
Interactions normatives et recherches biomédicales
Jean-Pierre Duprat
Le droit à l’autonomie dans le débat sur la législation de l’euthanasie volontaire : un argument en trompe-l’oeil ?
Étienne Montero
La consécration de la responsabilité médicale du fait des choses en droit médical - Cass. 1ère civ., 9 novembre 1999, n° 1719 P
Rapport de Pierre SARGOS
Note de Catherine Caillé
Le clonage : promesses et menaces, clonage humain, famille et société
Actes du colloque de Menton « Science et Conscience » • octobre 1999
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