Cinq mois après la pause d'un implant contraceptif, Mme X découvre être enceinte. Les époux X ont soumis au tribunal administratif de Nantes une requête tendant à la réparation des préjudices résultant de cette grossesse non désirée. Deux questions peuvent alors être soulevées: l'échec dans la mise en œuvre d'une contraception peut-il être regardé comme une faute? La naissance d'un enfant est-elle constitutive d'un dommage donnant lieu à réparation? Le juge administratif mettra en avant le manquement du médecin à l'obligation d'éducation thérapeutique du patient ainsi qu'à son devoir d'information. Pour autant, le fait de naître ne peut être considéré comme un dommage pour les parents de l'enfant. La demande d'indemnisation fondée sur ce moyen sera rejetée. Le juge tient tout de même compte du fait que Mme X ne désirait ni n'acceptait cette grossesse en indemnisant les souffrances morales et les perturbations sexuelles en résultant.
I. – LES FAUTES DU PROFESSIONNEL DE SANTÉ À L’ORIGINE DE LA NAISSANCE NON DÉSIRÉE A. – Les fautes dans l’acte médical B. – Le manquement au devoir d’information III. – LA RÉPARATION PARTIELLE DE LA GROSSESSE NON DÉSIRÉE A. – Une réparation partielle : faute de préjudice lié à la naissance B. – Une réparation partielle : l’indemnisation de la grossesse non désirée et non acceptée
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