Le spot télévisé de Leclerc, visant à l'obtention de la vente des médicaments non remboursés, pose des problèmes de droit qu'il convient d'analyser. La confrontation entre l'intérêt économique et l'enjeu de santé publique est sous-tendue par une communication comportant des ambiguïtés telles qu'elles pourraient entraîner une confusion chez les patients. D'un point de vue juridique, l'étude de cette confusion impose un prérequis : la notion de pratique commerciale, assez floue dans ce contexte. Des précisions et des propositions sont apportées pour tenter d'élaborer une définition applicable en droit français. Aussi, il a paru important d'étudier les éléments de cette communication, proche du parasitisme, et la possible désorganisation du marché qui pourrait en résulter. Une autre approche serait d'assimiler ce spot à une communication d'influence, notion qu'il convient de préciser juridiquement.
I. – UNE PRÉTENTION D’ACTION D’ÉCONOMIE DE LA SANTÉ DOUBLÉE DE FACTO D’UNE PRÉSOMPTION DE PRATIQUE COMMERCIALE A. – Une action d’économie de la santé génératrice de risques potentiels de confusions pour le consommateur-patient B. – La pratique commerciale : d’une présomption de facto à une présomption de lege ferenda II. – UNE PUBLICITÉ INEFFECTIVE DANS L’IMMÉDIAT, MAIS PAS FORCÉMENT INOFFENSIVE A. – Des obstacles en puissance en termes de droit de la concurrence ? B. – La publicité d’opinion ou d’influence, une notion juridiquement correcte ?
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