La Cour de cassation a affirmé à plusieurs reprises son rejet d'une audition sous hypnose. Cette dernière se définit par un état altéré de la conscience accompagné d'une forte sensibilité à la suggestion. Si les médecins reconnaissant des vertus thérapeutiques à l'hypnose sont nombreux, il n'en reste pas moins que le droit l'aborde avec méfiance : elle peut ressusciter d'anciennes tortures, lesquelles sont parfois illusoires. En effet, les souvenirs vifs qu'elle fait ressurgir sont parfois extrêmement précis mais complètement faux. En l'absence de moyen scientifique fiable permettant de démêler l'imaginaire du réel, le droit ne peut tolérer le recours à cette pratique que dans des limites précises, d'autant plus quand la liberté d'un être humain est en jeu.
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