INTRODUCTION I. LA NATURE JURIDIQUE DE L’ACCÈS À L’IVG A. Une liberté conquise 1. La dépénalisation partielle de l’avortement par la création d’un fait justificatif 2. Un droit d’accès facilité a. Une décision de la femme seule b. Des délais pour pratiquer l’IVG allongés et des délais de réflexion supprimés B. De l’effectivité croissante d’une liberté à un quasi-droit 1. Le revirement du droit pénal a. La disparition du délit d’avortement b. La protection de l’IVG par le droit pénal 2. Les « nouveaux » fondements de la politique publique a. L’exercice de la liberté d’interrompre la grossesse b. L’(égal) accès à l’IVG II. LE DROIT À L’IVG ET LA CONSTITUTION A. L’IVG et la Constitution en droit positif 1. Le Conseil constitutionnel rejette la qualification de principe constitutionnel a. Un contrôle partiel au regard des questions de société b. Un raisonnement juridique fondé sur l’équilibre à rechercher entre des principes législatifs 2. La jurisprudence du Conseil constitutionnel garantit le droit à l’IVG a. Le Préambule de la Constitution de 1946 b. L’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : le principe de liberté B. Les fondements possibles d’un droit constitutionnel à l’IVG 1. Les fondements politiques a. Répondre au risque mis en avant par la décision de la Cour suprême des États-Unis b. Consacrer un droit autonome par rapport aux autres droits constitutionnels 2. Des propositions d’amendements constitutionnels a. Consacrer un droit fondamental à l’avortement au profit de la communauté des femmes b. Inscrire les droits reproductifs et sexuels dans le Préambule de la Constitution de 1958 CONCLUSION
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