La création et l'utilisation d'embryons humains pour la recherche suscitent de nombreuses controverses et l'on remarque des disparités législatives importantes entre les différents États européens en la matière. Au niveau international, la Déclaration universelle de l'UNESCO sur le génome humain de 1997 ne prend pas parti sur la possibilité d'expérimenter avec des embryons humains, malgré un rejet du clonage humain reproductif. A l'échelle européenne, les États membres demeurent libres d'autoriser ou d'interdire ces activités. Les différents critères normatifs relevés sont la conséquence du pluralisme éthique et social desdits États. Cependant, peut-on observer un consensus relatif à la réprobation du clonage humain à des fins de reproduction et à l'utilisation d'embryons à des fins industrielles ou commerciales. Pour mettre un terme à la définition lacunaire et à l'ambiguïté actuelle entourant la recherche sur cellules souches embryonnaires, il faudra réaliser la tâche complexe mais absolument nécessaire d'une consolidation au niveau international comme européen du statut juridique de l'embryon préimplantatoire.
I. – EXPOSÉ II. – LE MANQUE DE CONSENSUS NORMATIF AU NIVEAU EUROPÉEN 1. – Les disparités du droit comparé 2. – Les ambiguïtés du droit international 3. – Évaluation juridique actuelle : la nécessité d’un minimum d’harmonisation
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