I. Le droit à la dignité au cœur du dispositif de fin de vie
A. Le principe de dignité comme socle des droits reconnus progressivement à la personne en fin de vie
1. L’absence de définition de la fin de vie
2. L’affirmation du principe de dignité comme un principe général commandant la fin de vie
3. Un principe concrétisé dans des droits spécifiques concernant la fin de vie
B. Assurer la qualité de la fin de vie : le droit d’accéder aux soins palliatifs
1. L’apaisement de la souffrance : un objectif affirmé dès l’origine dans la définition des soins palliatifs
2. Le constat d’échec concernant l’effectivité de ce droit à la veille de l’adoption de la loi du 2 février 2016
3. L’objectif de développement de la médecine palliative à nouveau affiché par la loi du 2 février 2016
C. Refuser l’obstination déraisonnable : le droit à l’arrêt des soins
1. La distinction du refus de soins et de l’arrêt des soins
2. L’arrêt des soins : une possibilité introduite par la loi Leonetti du 22 avril 2005
3. Un droit confirmé, précisé et renforcé par la loi du 2 février 2016
D. Soulager la souffrance ou la supprimer : du droit au double traitement au droit à la sédation profonde et continue
1. Le droit au double traitement instauré par la loi de 2005
2. L’innovation majeure de la loi de 2016 : le droit à la sédation profonde et continue
II. La volonté du patient au cœur du dispositif : la place croissante faite à la volonté du patient
A. Le patient comme acteur de sa fin de vie
1. Une approche en termes de droits du patient et non de prérogatives du corps médical : un apport majeur de la loi de 2016 dans le sens du rééquilibrage entre les droits des malades et le pouvoir médical
2. L’affirmation et le renforcement du rôle de la volonté dans la mise en œuvre des droits de la personne en fin de vie
B. La protection de la volonté de la personne hors d’état de la manifester
1. Le renforcement des directives anticipées
2. Le renforcement du rôle de la personne de confiance
3. La protection des incapables
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