La fin de vie appelle un humanisme sans faille du personnel soignant. Lors de cette douloureuse épreuve, quels sont les droits du malade et les obligations pesant sur l'équipe médicale ? La loi du 22 avril 2005, relative aux droits des malades et à la fin de vie, reconnaît à la personne mourante la possibilité de refuser les soins et rejette toute obstination déraisonnable. Le principe directeur de la fin de vie demeurant le respect de la dignité humaine, la lutte contre la souffrance devient un objectif majeur de la prise en soin. Le personnel soignant est soumis à une obligation d'information et doit systématiquement veiller au recueil du consentement de la personne malade. La personne de confiance et les directives anticipées s'avèrent être des outils judicieux, permettant au médecin d'imaginer ce qu'eût été la volonté du patient lorsque celui-ci n'est plus en mesure de l'exprimer. La collégialité doit guider toute décision concernant la personne mourante.
I. – L’ÉDIFICATION DU STATUT JURIDIQUE DE LA PERSONNE EN FIN DE VIE CRÉATEUR D’UN NOUVEAU LIEN DE DROIT A. – La reconnaissance de droits spécifiques de la personne mourante B. – Encadrer l’acte médical de la fin de vie II. – LA PORTÉE JURIDIQUE DES TEXTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS DANS LE CHAMP DES SITUATIONS MÉDICALES DE FIN DE VIE
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