Avec l'adoption des lois bioéthiques de 1994, on pensait le débat relatif à la gestation pour autrui (GPA) clos. Pourtant il n'en est rien. La détresse dans laquelle se trouvent certains individus alimente un tourisme procréatif vers des pays plus tolérants. Un obstacle demeure : l'enregistrement sur les registres de l'état civil des enfants ainsi nés. Confrontée à cette hypothèse, la Cour d'appel de Paris, le 25 octobre 2007, a mis en avant une large faille permettant le contournement de la loi, sans pour autant consacrer l'autorisation de la GPA. Au regard de la position des autres États européens sur la question ainsi que de la demande faite aux pouvoirs publics d'infléchir leur position, une discussion autour de la légitimité du maintien du refus de la GPA devient incontournable.
I. – LES RAISONS ET LES ENJEUX DE LA RÉOUVERTURE DU DÉBAT PUBLIC II. – L’ISOLEMENT RELATIF DU DROIT FRANÇAIS III. – LES ÉVOLUTIONS ENVISAGÉES DE LA LÉGISLATION FRANÇAISE
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